Le groupe Kramer s’engage un peu plus pour le développement du Made in France

Dans une démarche de force collective, et afin que l'achat de produits fabriqués en France redevienne un acte du quotidien, le groupe Kramer et Le Site du Made in France annoncent leur partenariat. Le premier, propriétaire des maisons françaises de robinetteries et céramique Kramer et Horus dont la production est basée dans l’Hexagone, devient ainsi le premier ambassadeur industriel du site.

Il aura pour mission de “soutenir et promouvoir les initiatives de lesitedumadeinfrance.fr auprès de ses réseaux d’influence, de ses partenaires et de ses clients, et permettra de stimuler la visibilité et les engagements de la jeune société”, peut-on lire dans un communiqué de presse conjoint.

Entreprise française engagée et citoyenne, lancée en 2021, Le Site du Made in France a pour ambition de défendre et développer le Fabriqué en France. Pour Tristan Rodriguez, vice-président du groupe Kramer, le site incarne “une vitrine mettant en lumière l'excellence et la diversité des produits fabriqués sur nos territoires”, puisqu’il référence exclusivement des produits fabriqués en France (50 000 produits, 800 marques et distributeurs dont Allibert, Griffon, Kramer ou Sanijura dans le sanitaire). “En facilitant l'accès des consommateurs à ces produits et en mutualisant les efforts de distribution et de marketing, cette plateforme contribue de manière significative à soutenir notre tissu économique et social”, poursuit-il.

En effet, et surtout depuis la crise sanitaire de Covid-19, Olivier Paccalain, président et cofondateur de lesitedumadeinfrance.fr, est convaincu de la nécessité de “rééquilibrer les échanges commerciaux avec tous les partenaires internationaux.” Dans ce contexte, “le succès du Made in France [est] le meilleur atout pour répondre à tous les défis économiques, sociaux et environnementaux, et préserver la qualité de vie : un produit fabriqué en France crée en moyenne 9 fois plus d’emplois et pollue deux fois moins qu’un produit fabriqué à l’étranger”, avance-t-il.

Seulement, la hausse du prix de l’énergie et des matières premières, et la baisse du pouvoir d’achat, rendent difficile de lutter contre la concurrence des produits plus exotiques. Au point que “ce n’est plus le succès du Made in France qui est en jeu, mais sa survie”, avertit Olivier Paccalain.

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