
Le siège de Villeroy & Boch se trouve à Mettlach, dans la région des trois frontières entre l’Allemagne, la France et le Luxembourg © Villeroy & Boch
Villeroy & Boch vend les marques nord-européennes Gustavsberg et Vatette
Le groupe Villeroy & Boch vend ses marques Gustavsberg et Vatette au fabricant finlandais d'accessoires Oras Group, afin de se concentrer davantage sur Villeroy & Boch et Ideal Standard.
Le groupe franco-allemand Villeroy & Boch déroule le plan de rationalisation de ses activités. Il annonce en effet avoir conclu un accord avec le fabricant finlandais d'accessoires sanitaires Oras Group portant sur la vente des activités nord-européennes de ses marques Gustavsberg et Vatette, qui comptent 330 employés ainsi qu’une usine de production et un entrepôt en Suède.
En 2024, le chiffre d'affaires net des marques en question s’est élevé à 93 M€, et celui du groupe Oras a atteint 200 M€ selon un communiqué de presse commun.
Réduction et optimisation des activités
Cette vente illustre la volonté du groupe Villeroy & Boch de se concentrer sur le développement de l’activité de ses deux marques mondiales, Villeroy & Boch et Ideal Standard, et plus précisément dans ses familles de produits principales, que sont les céramiques sanitaires, la robinetterie et les solutions de douche, ainsi que dans les régions d’Europe du Nord et les canaux de distribution clés.
Pour sa part, le groupe Oras voit dans cet accord l’opportunité de renforcer sa position de fournisseur d'équipements sanitaires en Europe du Nord et de développer son statut de fournisseur complet d'équipements de salle de bains, avec un portefeuille allant du mobilier de salle de bains aux robinets. La transaction devrait être finalisée au cours du troisième trimestre 2025. Les parties ont convenu de ne pas divulguer la valeur de la transaction.
La rationalisation touche également aux activités de la marque Ideal Standard, puisque le groupe envisage la fermeture d’un des deux fours à céramique que compte l’usine d’Armitage (Angleterre). Cette décision – sans doute aussi motivée par les coûts exorbitants de l’énergie – pourrait entraîner (si elle est entérinée) la suppression de près de 100 postes, nous apprennent nos confrères de kbbreview.com. Et ce alors que l’usine située dans le Staffordshire est “la seule entreprise de fabrication de céramique à grande échelle encore en activité au Royaume-Uni, produisant des millions de toilettes et de lavabos chaque année”, reconnaît-on du côté du groupe franco-allemand. Une période de consultation collective de 45 jours avec les syndicats et les représentants du personnel à Armitage a été lancée à la suite de cette annonce.