
Gaël Magda (au centre), General Manager France & West Europe, et Jean-François Pieterwas (à droite, en polo blanc), leader Technical and Training, ont inauguré, le 3 juillet 2025, la salle de formation sanitaire Grohe au sein de l’Éco-Campus du Bâtiment du Grand Paris © Grohe
Grohe s’installe à l'Éco-Campus du Bâtiment
Grohe rejoint l’Éco-Campus du Bâtiment du Grand Paris avec une salle de formation sanitaire dédiée. L’industriel allemand mise sur une approche pédagogique complète, appuyée par un matériel de dernière génération et des supports pédagogiques adaptés aux formateurs et aux apprentis.
C’est au tour de Grohe d’installer ses produits à l'Éco-Campus du Bâtiment du Grand Paris. Après Atlantic et Geberit, entre autres, l’industriel allemand a inauguré, le 3 juillet 2025, sa salle de formation de plomberie sanitaire (et la douzième de son programme Give) équipée d’un “banc d’essai incluant robinets et mitigeurs de salle de bains, mécaniques et infrarouges, des bâti-supports de WC et leurs plaques de commande, ainsi que des panneaux de solutions de douche encastrée et d’hydrothérapie”, précise Jean-François Pieterwas, leader Technical and Training de Grohe France.
Inciter à utiliser le matériel
Plus qu’une simple mise à disposition de matériel – et qu’une opération marketing pour le fabricant –, le partenariat entre Grohe et l’Éco-Campus incarne la volonté (et la nécessité) d’une approche didactique. La fourniture du matériel comprend également “des supports pédagogiques et cohérents, qui permettent aux formateurs de l’établissement d’être rapidement opérationnels, et de pouvoir ensuite s’appuyer sur une méthodologie éprouvée lors de leurs séances d’enseignement”, souligne Frédéric Vieuxbled, directeur des opérations de l’Éco-Campus.
Ces “référentiels”, comme les appelle Jean-François Pieterwas, leur offrent le support nécessaire pour former les apprentis en adéquation avec les “problématiques, et leurs évolutions, aujourd’hui rencontrées par l'installateur sur le terrain”. Prenons l’exemple de la robinetterie électronique infrarouge : si les toutes premières installations ne requiéraient que la pose du robinet puis l’insertion de la pile, celles-ci “doivent aujourd’hui prendre en considération les attentes d’utilisation du client, l’environnement dans lequel elles sont effectuées, ainsi que le paramétrage d’un ou plusieurs appareils et leur maintenance future”, nuance Jean-François Pieterwas. Une position qui offre l’opportunité aux apprentis de monter en compétences, afin de répondre rapidement et qualitativement aux exigences des chantiers sur lesquels ils interviennent.

Coller à la réalité du terrain signifie également être au fait “des innovations, et donc être en capacité de pratiquer sur du matériel récent et régulièrement renouvelé”, spécifie Frédéric Vieuxbled. À cette fin, Grohe – comme pour l’ensemble des écoles partenaires de son programme Give – s’engage à renouveler le matériel cassé lors des séances de formation, et notamment les produits les plus sujets au bris comme les cartouches thermostatiques et les mécanismes de chasse, “dans la limite de 2 500 € par an, de manière à inciter les formateurs à utiliser l’équipement et offrir aux apprentis la possibilité de monter et démonter des éléments parfois très techniques, appuie Jean-François Pieterwas. Car aujourd’hui, nous ne mettons pas à disposition du matériel pour qu’il prenne la poussière.”
Aptitudes techniques & soft skills
Les infrastructures de l'Éco-Campus du Bâtiment, qui s’étalent sur 13 000 m2 aux portes de Paris, au cœur du domaine de Chérioux à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), forment en alternance environ 1 050 apprentis aux métiers du second oeuvre finition, du chauffage, de la couverture, de l’électrotechnique, du génie climatique et de la plomberie ; le taux d'intégration des apprentis, tout secteur d’activité confondus, est actuellement de l’ordre de 90 %.
Preuve supplémentaire de la prise en considération de la réalité du terrain, le centre assure, outre la formation technique, “une sensibilisation au savoir-être, fait valoir Frédéric Vieuxbled, afin de favoriser leur intégration dans le monde du travail. Il y a une demande croissante des entreprises quant au recrutement des jeunes travailleurs qui intègrent les codes et les comportements du monde de l’entreprise.”